Après le scellage de leurs boutiques et magasins, certains propriétaires se sont mis en ordre et ont souscrit à cette assurance.
Mais certains assujettis accusent la Sonas de ne pas les avoir avertis de cette opération. Ce que dément l’entreprise qui assure que la procédure a été respectée avant d’en arriver au scellage.
Certains opérateurs économiques affirment avoir accepté de payer par contrainte.
D’autres, par contre, reconnaissent l’avantage que leur offre l’assurance des risques d’incendie même s’ils doutent de la capacité de la Sonas à indemniser les sinistrés.
C’est notamment le cas du gérant de l’Hôtel Best Kivu, Erick Izuba, qui a payé cette assurance.
« Quand nous voyons les investissements que nous mettons en jeu, il faut les protéger contre les incendies. Pour nous les hôteliers, ça peut provenir de la cuisine, ça peut provenir d’une mauvaise installation électrique et surtout que ces derniers temps, nous connaissons des surtensions du courant de la Snel », indique-t-il, avant de s’interroger :
« En cas d’incendie est-ce que réellement la Sonas sera en mesure de nous rembourser ? »A cette question, le responsable adjoint de l’agence de la Sonas à Bukavu, Baudouin Mutendela, se veut rassurant :
« Vous êtes sinistrés aujourd’hui. Vous m‘amenez tous les documents nécessaires aujourd’hui même. J’interviens trois jours ou quatre jours après. Quel que soit le montant, la Sonas va intervenir. »
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