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26 janvier 2012

Viol et violence sexuel utilisés comme arme de guerre


Dans presque tout le continent de l'Afrique, la résurgence de tensions et de la prolifération des conflits armés sont visibles. Cette situation soulève de graves conséquences au sein des communautés en particulier chez les femmes, mettant en péril la paix et le développement des générations futures.

Après plus de 30 ans de dictature et d'environ 15 ans de répétition de conflits armés, la RDC reste piégé dans une situation récurrente de «ni paix" "ni guerre» avec le résultat de l'insécurité croissante de la population avec les massifs violations des droits de l'homme. Chaque année, est plus criminelle que l'année précédente.

Les femmes de tout âges se trouvent face à une dimension plus dramatique de ces guerres et sont victimes des violences sexuelles. Les viols et violences sexuelles sont utilisés par les belligérants comme une arme de guerre et un moyen de destruction des communautés.
Ces actions laissent de graves conséquences chez les femmes, et dans certains cas la mort. Les femmes rurales sont les premières victimes des conflits armés en raison de la proximité des sites des belligérants.
Dans l'évaluation de ce contexte de vie à la persistance de l'insécurité causée par la présence des groupes armés étrangers comme les FDLR, la LRA et des milices incontrôlées internes, la femme se voit plongé dans un état de vulnérabilité exacerbée en raison de la capacité de sa situation sociale position dans nos traditions respectifs.
Certains de nos coutumes sont la base des violations des droits les plus fondamentaux de la femme qui se trouve privée de liberté, la participation et la croissance en raison de son absence à un stade de décision. Ceci étant conformément à la coutume du rôle de réduire la femme au niveau d'un tuteur simple du ménage.
Cette situation donne un déséquilibre de société qui touche tous les domaines de la vie.
En RDC, les femmes ne peuvent pas suivre les nouvelles si son mari est à la maison, elle n'a pas le droit de toucher la radio et parfois le mari laisse sa radio enfermée dans sa chambre quand il est absent de la maison.


Les médias ont été un facteur réel dans la promotion de la violence sexiste, en diffusant des messages qui donnent la mission sous-groupe aux femmes et de supériorités à l'homme. Même dans les médias, les femmes ne sont pas placées dans des postes de responsabilité du fait de la conception du problème de manque de compétence et de capacité tel que mentionné par les hommes des médias.

Par Pascaline Zamuda

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L’Association des Femmes des Médias du Sud Kivu (AFEM-SK) est une organisation à but non lucratif (OBNL) créée en vertu de la loi congolaise du 10 Août 2003. Les membres d’AFEM-SK sont composés de femmes actives dans les médias du Sud-Kivu et les maisons de presse. AFEM-SK est spécialisée dans la production des émissions radio en milieu rurale comme en milieu urbain avec un accent particulier sur les femmes soit à partir de radio-clubs ou dans la position de l'activiste social local. Ce groupe produit également des reportages sur le terrain et envoie des nouvelles à des stations de radio locales. Cette association entretient avec les organisations de presse d'autres partenariats qui facilitent la circulation de magazines et leur diffusion.