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14 février 2013

Jour J: des témoignages dans plus de 250 pays du Monde


C'est depuis le matin de ce jeudi 14 février que les populations venues des 4 coins du monde se retrouvent dans une des communes de la ville de Bukavu en RDC. Bukavu a vibré ce 14 février aux rythmes des cris des femmes et hommes qui ont exprimé leur ras le bol contre les violences faites aux femmes. Cette manifestation a été organisé dans 205 pays du monde par l'Ong Vday. Nous refusons toute forme de violences à l'égard des femmes en RDC et partout dans le monde! Le lieu pour la ville de Bukavu est connu; c'est le stade Kamagema dans le quartier Panzi. Venus chacun de son coin, ils sont nombreux à se rendre au lieu de rendez-vous annoncé il y a plus d'un mois déjà. Ce mercredi 13 février, une caravane motorisée a fait le tour de toute la ville de Bukavu. Mélangée des hommes et des femmes, des blancs et des noirs venus d'ailleurs.
Les hommes et les femmes qui s'y rendent aujourd'hui vont donner leurs témoignages sur les cas vécus sur les souffrances des femmes. Les autres eux s'y rendent pour vivre l’événement et vivre de leurs propres yeux ce qui va s'y passer.

8 février 2013

Panzi: Bukavu vibre au rythme de la Campagne Internationale "One Billion Rising"

Dans une émission table ronde organisée par l'organisation féminine V Day à la Cité de la joie, les hommes et le femmes se sont pronnoncé sur le pourquoi de dénoncer, s'insurger et danser ce 14 février. Tous veulent en finir avec ceux qui pensaient que le corps de la femme devait jouer un rôle  clef pour occuper un poste dans une entreprise. Passer à l'acte sexuel avec son Chef hiérarchique pour être promu. Finis avec ceux aussi qui ont pensé que pour faire passer leur message il fallait violer, torturer faire souffrir la femme. Finis avec les hommes qui considéraient leurs épouses comme des esclaves, des vaut rien, des tambours ou des objets à manier et à manipuler comme ils le veulent. Finis avec les coutumes rétrogrades qui autorisent un petit enfant à gronder sa mère. Finis avec ces familles qui traient d'une femme de sorcière une fois son mari décède. Ces différentes idées sont de tous ceux qui vont se décharger ce 14 février sur les violences faites à l'égard de la femme.

7 février 2013

Ninja: Choisir entre traire sa vache et perdre son foyer


Madame M'Ntunga est l'une de premières femmes qui ont banni les interdits et coutumes rétrogrades dans le milieu rural, précisément à Nindja. 
Au Sud Kivu, plusieurs femmes subissent encore les conséquences des coutumes. La plupart d'entre elles ne s'est pas encore décidée pour quitter cette étape qui ronge la société féminine de la RDC. 
Selon certaines coutumes la femme ne doit pas manger les œufs, la poule, elle ne doit pas passer au salon en présence des hommes, etc. M'Ntunga Batumike Marie, est l'une de ces femmes qui ont brisé le silence et son entourage la traite d'une femme difficile.
"Mes voisines ne comprennent pas pourquoi je dois traire la vache. Dans notre coutume, en aucun jour la femme pourrait traire une vache. Moi, j'ai eu la chance de grandir dans un environnement qui me le permettait et qui ne m'a pas empêché de le faire."
Selon madame Marie M'Ntunga, cette expérience n'est pas la première.
"Ma première expérience a été très difficile pour moi. J'ai épousé un homme qui, pour lui tout ce dont j'étais appelé à faire devait nécessairement être puisé dans la coutume. Je ne mangeais pas les œufs, la poule, le lait, etc."

5 février 2013

La lutte pour le changement: Un article écrit par Barbados today sur Pascaline Zamuda

La journaliste parle de son désir pour aider les femmes et les jeunes de la République Démocratique du Congo 
Propos recueillis par Latoya Burnham
"Parfois, je pense que ce n'est pas assez pour être une simple journaliste. Peut-être que je dois beaucoup travailler, pour être capable d'aider tout le monde. Les femmes et les jeunes. "Cette déclaration est de Pascaline Zamuda 26-ans, Celle-ci me touche profondément. C'est une histoire qui m'a pris près de deux ans pour le dire tellement que: 1. nos fuseaux horaires sont toujours si différents qu'il est difficile de nous relier, et 2. car il n'y en a que je crains qui vont poser des questions, du genre "mais qu'est-ce que la République Démocratique du Congo a à avoir avec la Barbade"? La réponse est rien, mais tout, dans cet environnement mondialisé dans lequel nous vivons. A 26 ans, la fille moyenne Bajan est probablement rattrapé par le travail, de rencontres, le chaulage, faire la fête le week-end, si pas élever de jeunes enfants. Pour Pascaline, chaque jour est un défi - parfois non seulement un défi pour rester en vie et avant tout pour elle, pour aider ceux qui essayent de survivre dans un pays souvent en difficulté. J'ai rencontré Pascaline pour la première fois en ligne tout en préparant un stage de deux mois d'une bourse en journalisme à l'Organisation des Nations Unies. Nous avons rencontré face à face en Septembre 2011, lorsque nous étions à la fois une partie du programme, puis nous avons passé un peu de temps comme des colocataires à Washington pendant cette même communion. Pascaline est une productrice de radio / journaliste / activiste au sein de l'Association des Femmes Médias du Sud Kivu. Sa langue maternelle est le swahili et elle m'appelle «dada» pour dire «sœur». Elle est plus à l'aise en français qu'en anglais. Je parle Anglais, mais pas Swahili et mon français est difficilement praticable, mais nous avons pu discuter jusque trd la nuit aux États-Unis et j'ai fini par aimer ce calme, un peu peur d'Afrique - encore plus quand elle aborde certains fonctionnaires de l'ONU avec des questions difficiles sur ce qui se passe dans son pays et ce que cela touche une organisation internationale serait faire à ce sujet.

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L’Association des Femmes des Médias du Sud Kivu (AFEM-SK) est une organisation à but non lucratif (OBNL) créée en vertu de la loi congolaise du 10 Août 2003. Les membres d’AFEM-SK sont composés de femmes actives dans les médias du Sud-Kivu et les maisons de presse. AFEM-SK est spécialisée dans la production des émissions radio en milieu rurale comme en milieu urbain avec un accent particulier sur les femmes soit à partir de radio-clubs ou dans la position de l'activiste social local. Ce groupe produit également des reportages sur le terrain et envoie des nouvelles à des stations de radio locales. Cette association entretient avec les organisations de presse d'autres partenariats qui facilitent la circulation de magazines et leur diffusion.