Les portes faix vivant avec handicap, demandent aux autorités
le respect des mesures de protection prévues en leur faveur par la constitution
de la RDC.
Ceux-ci
demandent que la taxe leur exigée soit revue à la baisse, car, elle reste la même
avec celle des personnes valides. Ils se basent ainsi sur l’article 49 de la constitution de la
RDC à sa prémière paragraphe qui stipule: "La personne du troisième âge et la personne avec handicap ont droit à
des mesures spécifiques de protection en rapport avec leurs besoins physiques,
intellectuels et moraux".
Dans
une interview accordée au reporter de l’Association des Femmes des Médias du
Sud Kivu AFEM SK, les portes faix vivant avec handicap lance un appel aux
services compétents pour trouver solution. Ils citent ici la division des
affaires sociales du Sud Kivu. Cibalonza Mubalama, l’un des porte faix œuvrant
au poste de ruzizi 1er a dit je cite : « Nous ne voudrions
pas que ces services publics nous transforment en mendiants pendant que nous
luttons légalement pour la survie de nos familles », fin de citation.
Selon
les portes faix vivant avec handicap œuvrant au poste frontalier de Ruzizi 1er,
l’Office Congolais de Contrôle, OCC,
l’hygiène et la Direction Générale des Migrations, DGM sont les services
qui les tracassent les plus.
Malgré
qu’ils soient regroupés dans leur association appelée « Association Mapendo »
ceux-ci veulent agir en synergie les hommes avec les femmes
afin de revendiquer leurs droits reconnus. Car soulignent-ils, malgré qu’ils
paient la taxe ils font souvent objet de méfiance et d’injures.
Contactée
à ce sujet, la chef de division des affaires sociales Léonie kangela a dit que ces porte faix handicapés de Ruzizi 1er
ne sont jamais passés pour leur demander un service.
Selon
elle, l’Etat a droit de faire payer la taxe sur le montant que ces portes faix génèrent,
mais à condition que cette taxe respecte
les textes légaux ; et que les porte faix aussi possèdent les attestations
d’indulgence.
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