Durée du projet | Juillet 2011-juin 2012 |
- Description des réalisations
Un certain nombre d’activités ont été réalisées au courant de ce premier semestre à savoir :
- Le monitoring des médias sur le processus électoral. AFEM-SK a recruté deux consultants pour le monitoring des médias sur le processus électoral. Toutes les informations liées au processus électoral diffusées dans les radios locales émettant à Bukavu ont été collectées et analysées par AFEM-SK. Des irrégularités, déséquilibres et dérapages ont été relevés et présentés à l’organe d’autorégulation et à la corporation pour les alerter et les interpeller à jouer leur rôle de régulation et d’autorégulation. Les informations bien traitées et équilibrées ont été partagées avec d’autres couches sociales plus basses à travers les noyaux clubs d’écoute et les microprogrammes produits diffusés sur les radios rurales dans le cadre du projet. Cela a amélioré la compréhension du processus électoral et ses enjeux dans le chef des communautés particulièrement les femmes.
- La production et la diffusion de 4 spots traduits en trois langues locales sur 12 chaînes de radio locales dont 8 rurales et 4 urbaines. Ces spots ont véhiculé le message d’éducation civique des communautés pour qu’elles soient capables de voter utile et qu’elles ne soient ni dupées ni manipulées par les politiques. Ces spots ont véhiculé également les messages de valorisation du rôle et place des femmes dans le processus électoral afin qu’elles participent massivement et qualitativement à différents titres : candidate, électrice, observatrice, témoin,…
- La production et la diffusion de 5 magazines portraits avec les femmes candidates aux élections législatives du 28 Nov. 2011
9 Femmes candidates ont bénéficié d’un espace d’expression dans 12 radios locales dont 8 urbaines et 4 rurales. Ces espaces accordés aux femmes sur les radios rurales leur ont permis d’expliquer leur projet de société, ce dont elles sont capables. Les voix des femmes candidates ont été écoutées par le public et cela a amélioré la visibilité des femmes candidates pendant la campagne électorale et brisée des préjugés et stéréotypes sur les femmes politiques.
- La production et la diffusion sur 12 radios locales (8 rurales et 4 urbaines) de 5 émissions débats avec les femmes leaders communautaires membres des clubs d’écoute et d’autres acteurs de la société civile. Les femmes rurales ont échangé débattu avec d’autres acteurs autour du processus électoral. Ces échanges et débats à travers les émissions radiophoniques ont permis aux femmes et à la population d’améliorer leur compréhension des enjeux du processus électoral.
- L’organisation d’un atelier d’échange à l’intention de 3 jours à l’intention de 45 journalistes et 5 acteurs de la société civile autour des stratégies que les médias sont appelé à mettre en œuvre pour prévenir et lutter contre les conflits post électoraux. Les professionnels des médias, les animateurs de l’organe de régulation (CSAC), les représentants de la corporation des journalistes et les acteurs de la société civile ont développé ensemble des mécanismes et des stratégies pour prévenir des éventuels conflits post électoraux avec la facilitation d’un expert local. Les journalistes ont fait une évaluation de la manière dont les médias traitent l’information liée au processus électoral. Beaucoup de dérapages ont été relevés surtout dans les médias appartenant aux hommes politiques et les journalistes se sont engagés à traiter de manière responsable et professionnelle l’information liée au processus électoral. L’organe de régulation a été alerté et interpellé sur sa léthargie.
5. histoire de succès et témoignage :
- Certaines femmes candidates aux élections législatives nationales qui avaient des difficultés à faire leur campagne suite à l’insuffisance des moyens financiers et à accéder aux médias, ont obtenu un espace pour se faire connaître et faire connaître leur projet de société. L’autre histoire est celui du coordonnateur provincial du conseil supérieur de l’audio-visuel et de la communication qui, après avoir été interpellé par les journalistes lors de l’atelier sur son principal rôle de régulation des médias, signé immédiatement des arrêtés portant répression de certaines radios qui ont cédé aux dérapages.
6. difficultés rencontrées :
La plus grande difficulté est le retard accusé pour la réalisation de certaines activités, particulièrement l’atelier sur la prévention des conflits post-électoraux. Ce retard était du au fait que le consultant facilitateur de la fondation Carter qui était prévu a manifesté son indisponibilité jusqu’à la dernière minutes d’où on a été obligé de recourir à de l’expertise locale.
7. résultat inattendu (positif ou négatif)
Déjà le lendemain, l’atelier sur les stratégies pour la prévention des conflits post-électoraux a produit ses premiers effets :
- au 3e jour de l’atelier, les participants dont les journalistes, les animateurs de l’organe de régulation ainsi que les acteurs de la société civile se sont consacrés à la production des spots éducatifs véhiculant les messages d’appel à la paix et à la non violence pour réduire la psychose qui prévalait avant la proclamation des résultats des élections et influencer une acceptation ou contestation pacifique et légale des résultats proclamés par la CENI. Les spots produits ont été diffusés sur 4 radios locales. Les engagements pris par les journalistes à l’issue de l’atelier ont été publiés dans les rédactions des médias locaux comme guide de reportage pendant la période électorale et post électorale.
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Une reporter d’AFEM/SK entrain de réaliser L’inetrview-portrait avec une femme leader de Kalehe. |
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| Les journalistes en carrefour pour la conception des spots de sensibilisation |
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Les journalistes et acteurs de la société civile en Plein atelier sur les stratégies de prévention des conflits post-électoraux. |
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