Chouchou NAMEGABE Coordinatrice de AFEM SK |
“Les conflits de la RD Congo et la violence sexuelle”, tel est le thème qui a été développé par Madame Chouchou NAMEGABE, Coordinatrice de l’Association des Femmes des Médias du Sud Kivu.
C’était lors d’une conférence qu’elle a tenue avec plus de 1000 étudiants de l’Université CLARK, à Boston.
Chouchou NAMEGABE y a été invité comme la conférencier d’honneur.
Pendant deux jours, soit du 24 au 25 septembre 2011, les étudiants ont été outillés et informés sur les faits de l’histoire récente de la RDC de 1994 à 1998, les stratégies et les causes, les conséquences et les dommages subis par les victimes,
d’autres formes des violences sexuelles, les réponses, les femmes des médias et les violences sexuelles et celles basées sur le genre. Les étudiants on également eu l’opportunité de voir une vidéo réalisée par AFEM sur les violences sexuelles.
d’autres formes des violences sexuelles, les réponses, les femmes des médias et les violences sexuelles et celles basées sur le genre. Les étudiants on également eu l’opportunité de voir une vidéo réalisée par AFEM sur les violences sexuelles.
Les explications ont tourné autour des époques qui ont provoqué ces tragédies dans la région. En 2001 les organisations des femmes ont commencé à élever leurs voix étant donné l’ampleur dramatique des cas de viols et d’atrocités.
Selon elle, ce qui était vécu sur terrain traduisait le message du bourreau. Les atrocités qui accompagnent ces violences reflètent l’intention des agresseurs ; « faire peur à travers les corps des femmes utilisés comme champ de bataille ».
Pour renchérir, les témoignages des survivantes des viols étaient importants. « J’ai été gravement brûlée et, comme ce n’était pas suffisant, ils ont commencé à me traiter comme leur femme. Après notre libération, certains d’entre nous ont été infectées par le VIH SIDA ou la syphilis. J’ai subi ce traitement inhumain et dégradant à Walikale par les éléments des FDLR », témoigne une victime.
En 2010 l’hôpital de Panzi avait identifié 2681 cas(sur les patients) + 517 cas (stagiaires) 201 cas (clinique mobile).
Les militants sont ainsi appelés à soutenir la réinsertion des survivantes sans la moindre stigmatisation, promouvoir l’autonomisation des femmes, développer la protection de propriété locale et les mécanismes de prévention, améliorer l’appropriation et les capacités du gouvernement pour accroître la coordination et la complémentarité etc.
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