Une bonne intégration du genre dans
les médias est un atout pour un bon plaidoyer au près des autorités
politiques et un moyen efficace de conscientisation des populations. Ces propos
sont de Madame Dora Salama, facilitatrice à la formation de 40 responsables des
radios locales partenaires à AFEM SK.
Après deux jours de formations, les
responsables des radios locales du Sud Kivu partenaires à AFEM SK affirment s’approprier
ces notions d’intégration du genre. Ceux-ci promettent de s’en servir au mieux
pour une société plus égalitaire.Ils viennent de signer un accord de partenariat avec l'Association des Femmes des Médias du Sud Kivu AFEM SK, en vue de bien œuvrer en multipliant des diffusions des émissions sur la promotion du genre dans toute la province du Sud Kivu.
A partir des notions nécessaires
apprises, ces responsables avouent comprendre et intérioriser plusieurs points
notamment ; les relations sociales entre les femmes et les hommes, les rôles
des femmes et des hommes, l’accès des femmes et des hommes aux ressources, le contrôle
des ressources par les femmes et les hommes, les différentes opportunités que
les femmes et les hommes ont dans la communauté aussi comment les femmes et les hommes prennent des
décisions aux niveaux micro, meso et macro.
La facilitatrice Dora Salama, espère
avoir fourni des éléments nécessaires pour une meilleure perception des concepts
du genre en vue d’aboutir à une amélioration de leurs connaissances et qu’ils le
prennent en compte le concept genre dans le processus de développement de leurs
structures respectifs.
A ce titre, l’intégration du
genre évalue les effets d’une action planifiée, la législation, les politiques
ou programmes portant sur les femmes et les hommes dans tous les domaines et à différents niveaux.
Il a été noté quelques indicateurs de désavantage des femmes dans
la plupart des domaines
une faible représentativité de la
femme en politique, leur accès à la
justice formelle très limité, le droit d’hériter quasi limité, la faible mise
en pratique des droits pouvant renforcer leurs droits, le taux de mortalité
maternelle, le maintien des normes coutumières défavorisant la femme, le niveau
de scolarité inférieur à celui des hommes, la marginalisation sur le marché du
travail, etc. Cette activité est réalisée grâce au financement de National Endowment for Democraty NED.
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