La multiplicité des
barrières, des arrestations arbitraires et des tueries par des hommes armes non
identifiés, rendent la vie de la femme de Walungu de plus en plus difficile.
Pour mieux commémorer de la journée internationale de la femme, la paix devrait
être rétablie et les droits humains de la femme respectés. Lors d’une table
ronde organisée le 08 Mars par l’AFEM-SK entre les femmes rurales et leurs
autorités locales, des engagements concrets ont été pris afin d’améliorer la
condition de la femme.
L’agriculture est la principale source de subsistance en territoire de
Walungu. La principale main d’œuvre agriculture- la femme- se voit
habituellement menacée lorsqu’elle doit aller au champs ou au marche vendre ses
biens. L’existence de plusieurs barrières dont la plupart
« Nous avons du mal a faire de
profit à couses de barrières incontrôlées qui sont érigés partout, tu es oblige
de payer 200Fc ou plus même si tu n’as
rien vendu !» déclare une
femme cultivatrice.
Ce qui étonne davantage,
les militaires ayant érigé des barrières a l’écart de la grande route, exigent
tout passants a payer 100Fc et les motos
a payer 500Fc sans tenir compte de la provenance ou de la destination. Les
femmes qui viennent des champs et qui n’ont pas d’argent sur elles, leur laisse
leur récolte, destinée au préalable à nourrir leurs familles. En réponse a ces dénonciations,
monsieur BOTAMBA YENGA, responsable d’un
bataillon des Forces Armées de la RDC basé à Walungu a fustigée l’existence de plusieurs
bandes et groupes armés qui œuvrent a Walungu et interpelle le commandement
suprême a agir efficacement. « Il
faut que les ONGs oeuvrant à Walungu mènent un plaidoyer auprès de la 10eme
région militaire afin que celle-ci puisse reconnaître et rendre effectif un
seul et unique bataillon dans ce territoire », recommande-t-il.
Garantir la
sécurité des personnes et leurs biens est une obligation non seulement de
l’armée mais aussi de la police. C’est pourquoi, lorsque les habitants de
Walungu sont victimes d’arrestations arbitraires et de paiement d’amandes
forfaitaires, personne ne se sent tranquille.
Le commandant
adjoint de la Police Nationale Congolaise basé à Walungu, ne reconnaît pas les
faits décries par les femmes rurales. Selon lui, les arrestations et le
paiement d’amendes sont légaux et souvent les détenus discutent les frais à
payer pour leur libération.
Une bande des
malfaiteurs non encore identifie opère depuis quelques mois à Walungu. Ils
collectent de l’argent dans chaque famille sous prétexte de le remettre aux
FDLR afin que ces derniers ne viennent pas déranger les citoyens. Chaque
famille est obligée de donner 1000Fc
afin d’avoir droit a une nuit paisible. L’administrateur adjoint du territoire
de Walungu avoue que les enquêtes sont encours afin d’identifier ces
malfaiteurs et de les punir conformément a la loi. « Ce groupe opère en
collaboration avec certains chefs des villages et une partie de cet argent est
remis aux RAIYA MUTOMBOKI qui vivent dans la foret », explique Mr Faustin
NDINDYA, administrateur adjoint de Walungu.
Face a ces
situations d’insécurité, les femmes de Walungu ont été heureuse d’en discuter
face a face avec leurs dirigeants locaux et félicité AFEM et les autres
partenaires de NCA pour cette opportunité.
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