Dénoncer,
trouver des solutions et faire le suivi des recommandations auprès des
autorités politico – administrative locales en vue de rétablir la paix et la
justice, tel est l’objectif du cercle ouvert organisé par trois organisations partenaires
de Norwegian Church Aid à l’occasion de la célébration de la journée
internationale de la femme à Kalehe.
Près de 300
femmes bénéficiaires des actions des organisations partenaires de NCA ont pris
part au cercle ouvert tenu par ADIPP (Action de développement intégré pour la
promotion paysanne), LAV (Laissez l’Afrique Vivre) et CEPAC DOS. La
problématique des viols et violences sexuelles, les coutumes rétrogrades,
l’accès à la justice, etc. ont été au cœur des discussions et débats lors de
cette rencontre.
Les femmes
participantes à cette séance ont dénonce la guerre, la convoitise, le mauvais
comportement, l’impunité, la corruption comme les causes du viol a Kalehe.
Elles ont par la suite propose des mécanismes de lutte contre ce fléau
dont : multiplier les sensibilisations, faire respecter la loi relative
aux violences basées sur le genre, décourager les pratiques rétrogrades, faire
participer la femme a tous les niveaux de gestion de la chose publique.
Un autre débat
fut celui de la question des minorités et autres catégories vulnérables. Leurs
droits semblent bafouer et les juridictions compétentes ne réagissent pas.
C’est le témoignage donne par les femmes pygmées Batwa. « On nous prive des terres, la plupart des
femmes pygmées ne sont pas instruites, on a même pas le droit au contrat de mariage
comme d’autres femmes » s’exprime une femme pygmée de Kalehe.
Les autorités politico
- administratives présentes a cette séance d’échange - dont l’administrateur adjoint
du territoire Mr Gerard MUGAMBA, le représentant de la police nationale
congolaise capitaine EGBOLONU POP, la chef de service genre, famille et enfant Solange
VUMILIA - ont pris l’engagement
d’accompagner les femmes dans leurs actions de sensibilisation et de plaidoyer.
« Nous devons mettre fin a
l’impunité des auteurs de viols et violences sexuelles afin que les femmes
puissent vivre pleinement leurs droits », s’exprime l’administrateur
adjoint du territoire de Kalehe.
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