Un métier aux multiples risques
liés aux maladies et qui paie moins au prix d’un long sacrifice pour assurer la
survie de familles. Mais toujours convoité par nombreuses jeunes filles et
vieilles femmes.
Elles sont nombreuses ces jeunes filles
et ces vieilles femmes qui s’adonnent au métier de transporteur à Bukavu, ville
situé dans l’est de la république démocratique du Congo.
La plupart d’entre
elles proviennent des périphéries de la ville et de territoires lointains.
Bon nombre de ces femmes sont de déplacées de guerre qui fuient des violences dans leurs villages respectifs et viennent s’installer dans la ville, souvent dans de familles d’accueil et sans moyens de survie leurs maris n’ont pas du travail et c’est elles qui assurent toute la charge familiale.
Bon nombre de ces femmes sont de déplacées de guerre qui fuient des violences dans leurs villages respectifs et viennent s’installer dans la ville, souvent dans de familles d’accueil et sans moyens de survie leurs maris n’ont pas du travail et c’est elles qui assurent toute la charge familiale.
Très tôt le matin, elles sont visibles dans les principales artères
avec de bagages transportés soit au dos soit à la tête.
Un métier aux
multiples risques liés aux maladies et qui paie moins au prix de long sacrifice
pour assurer la survie de familles. « Je me
réveille très tôt le matin vers 4 heures et je me dirige au Beach Muhanzi pour
chercher des bagages à transporter afin de nourrir ma famille » nous confie M’bahizire, âgée au d’au moins
une cinquantaine d’année que nous avons rencontré au Beach Muhanzi, un Beach
qui accueille des boat rempli des vivres en provenance du territoire D’idjwi,
ile située à plus au moins
80 kilomètre au nord de Bukavu.
80 kilomètre au nord de Bukavu.
Chaque jour ce port
est inondé des femmes transporteuses, surtout le mardi et le vendredi, jours
d’accostage des boat. « On n’a pas un
tarif standard pour transporter un bagage ou un sac de manioc voir de haricot.
Avec ma patronne on se convient par rapport à la distance à effectuer et
par rapport au poids du bagage »
déclare Helene Ciza, une femme qui transporte au Beach Muhanzi depuis maintenant près de 18 ans.
« Quand
tu transportes plus, tu gagnes plus mais par rapport à mon âge, je me sens déjà
abattu. Avant je transportais en moyenne 8 sac de 50 à 60 kg par jour et
je gagnais au minimum 8 milles franc congolais mais aujourd’hui, je
transporte moins que ça et je gagne en moyenne 5 milles franc congolais par
jour.» ajoute la même source.
« Grâce à ce métier je paie la prime scolaire
pour mes enfants et je leur nourris chaque jour car mon mari n’a pas du travail
». Ce métier de
femmes transporteuses n’est pas sans risque.
femmes transporteuses n’est pas sans risque.
Bon nombre de ces
femmes tombent malades et certaines perdent la vie au fil des ans, affaiblie
par le poids de l’âge.
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