Grâce à AFEM SK, les élèves et Etudiants comprennent mieux la CPI

200 personnes au total dont 100 étudiants et 100 élèves viennent de bénéficier des échanges enrichies sur le fonctionnement de la Cour Pénale Internationale CPI.
Ces 200 personnes sont des 4 institutions d'utilité publique de la ville de Bukavu qui regorgent les Comités d'Activistes pour le Genre CAG de l'Association des Femmes des Médias du Sud Kivu. L'Université Evangélique en Afrique UEA, le Centre Universitaire pour la Paix CUP, l'Institut d'Ibanda IIB et l'Institut de Bagira. Cette activité s'est réalisée avec le porte parole de la CPI en RDC Paul Madidi.
Selon lui, les bénéficiaires ont affiché un certain nombre de besoin d'information pour la Cour Pénale Internationale.

Restitution des femmes rurales membres des noyaux clubs d'écoute à la base

Bientôt commence la restitution des 28 femmes rurales membres des noyaux clubs d'écoute bénéficiaires de la formation sur la démocratie, la bonne gouvernance, le genre et le VIH/SIDA. Venues des 7 territoires de la province du Sud Kivu, ces femmes vont procéder à la restitution de la matière acquise. Après une formation tenue à leur intention pendant 4 jours à Bukavu, l'heure est au récolte des résultats. 

Les productrices de l'Association des Femmes des Médias du Sud Kivu, AFEM SK pourront se rendre compte de la matérialisation des recommandations données par la Chargée de Programmes à AFEM SK Julienne Baseke.

Accord de partenariat entre AFEM SK et les Radios locales sur l'intégration du genre dans les médias

Une bonne intégration du genre dans les médias est un atout pour un bon plaidoyer au près des autorités politiques et un moyen efficace de conscientisation des populations. Ces propos sont de Madame Dora Salama, facilitatrice à la formation de 40 responsables des radios locales partenaires à AFEM SK.

Après deux jours de formations, les responsables des radios locales du Sud Kivu partenaires à AFEM SK affirment s’approprier ces notions d’intégration du genre. Ceux-ci promettent de s’en servir au mieux pour une société plus égalitaire.Ils viennent de signer un accord de partenariat avec l'Association des Femmes des Médias du Sud Kivu AFEM SK, en vue de bien œuvrer en multipliant des diffusions des émissions sur la  promotion du genre dans toute la province du Sud Kivu.

A partir des notions nécessaires apprises, ces responsables avouent comprendre et intérioriser plusieurs points notamment ; les relations sociales entre les femmes et les hommes, les rôles des femmes et des hommes, l’accès des femmes et des hommes aux ressources, le contrôle des ressources par les femmes et les hommes, les différentes opportunités que les femmes et les hommes ont dans la communauté aussi  comment les femmes et les hommes prennent des décisions aux niveaux micro, meso et macro.

AFEM SK demande une intégration du genre dans les radios partenaires

Intégration de l'approche genre dans les médias, matière à refléxion aux responsables des radios locales partenaires à l'Association des Femmes des Médias du Sud Kivu AFEM SK. Pendant 2 jours ces responsables des radios partenaires vont réfléchir sur comment intégrer cette approche dans leurs différentes maisons de presses. Une trenteine des responsables des radios partenaires participent à cet atelier de deux jours qui a commencé ce jeudi 24 mai.

Il ne fallait pas associer seulement les maisons de presses de la ville de Bukavu, mais plutôt et impérativement celles des territoires de la province du Sud Kivu, a souligné la Chargée des Programmes à AFEM SK, Julienne BASEKE,

AFEM SK vient d’avoir 28 femmes rurales formatrices sur la démocratie, la bonne gouvernance, le genre et le VIH/SIDA. Les 28 femmes sont des membres des noyaux clubs d’écoute de l’Association des Femmes des Médias du Sud Kivu AFEM SK. Provenant de 7 territoires de la province du Sud Kivu, elles viennent de terminer une formation de 4 jours organisée à leur intention.

Selon la chargée de programme Julienne BASEKE, l’Association des femmes des Médias du Sud Kivu, AFEM SK  ambitionne bâtir des bases solides dans ces femmes rurales ;  éliminer les faiblesses et minimiser les menaces qui pourront peser sur elles pour une meilleure participation d’autres femmes rurales à la démocratie et à la bonne gouvernance.

Elle les a ainsi appelé à mettre en œuvre les acquis de cette formation pour matérialiser l’ambition de Mobilisation et plaidoyer pour une meilleure participation des femmes à la démocratie et à la bonne gouvernance.

Les formatrices sur les notions du genre, bonne gouvernance et démocratie en formation

28 femmes leaders membres des clubs d’écoute apprennent dès ce vendredi 11 mai les notions de base sur le genre, la démocratie et la bonne gouvernance. 

Ces femmes seront à leur tour des formatrices dans leurs entités respectives.  Venues de 7 territoires de la province du Sud Kivu dont; Uvira, Kabare, Kalehe, Idjwi, Mwenga, Fizi et Walungu, ces femmes auront une connaissance accrue et l'amélioration en qualité et en quantité de l’information disponible sur la démocratie, la bonne gouvernance et le genre à la portée des femmes rurales dans leurs axes. 

Pendant 4 jours ces femmes se disent satisfaites de la matière acquise par les deux formateurs. 

Formation de 28 femmes leaders rurales membres des clubs d’écoute pour 4 jours

Avec comme objectif global la contribution à une amélioration de la participation des femmes rurales à la démocratie et à la bonne gouvernance au Sud-Kivu ; AFEM Sud Kivu forme 28 femmes leaders membres des clubs d’écoute dès ce vendredi 11 mai.

Ce projet cible directement 28 femmes leaders rurales membres des clubs d’écoute (dont 14 formatrices et 14 productrices rurales) et 42 chefs locaux (à raison de 6 par axe dont deux parlementaires, 1 chef coutumiers, un chef politico administratif et deux leaders religieux).

Depuis ce vendredi 11 mai, 28 femmes leaders rurales membres des clubs d’écoute venues de 7 territoires de la province du Sud Kivu seront outillées sur la mobilisation et le plaidoyer pour une meilleure participation des femmes à la démocratie et à la bonne gouvernance.

Bukavu RDCongo :Les femmes porte-faix plis comme des chevaux de bât de l'homme, un vestige de plusieurs années de guerre

Césarine Maninga transportant un chargement de charbon de bois,
qu'elle va vendre sur un marché local à
Bukavu, République démocratique du Congo.
Durant les années de guerre, c’était les hommes qui allaient au champ de
bataille, s’ils n’étaient pas tués, ils  retournaient, mais la conjoncture ne leur 
permettait pas trouver du travail. Ce qui a poussé ces milliers de femmes à l'Est 
de la RDC à devenir des femmes porte-faix pour survivre et supporter leur famille. 
'' Je n'ai pas le choix,'' dit Mme Cesarine Maninga, dont la voix amère exprime la résignation.
 '' Je dois nourrir ma famille''.



Autour de 6 heures du matin lorsque le soleil se lève, Césarine Maninga est avisée qu’elle doit  déjà quitter. Avec elle, un sac de braise d’environ 50 kg qu’elle transporte sur son dos, mais avant, elle prend le soin de l’attacher rigoureusement avec une corde qui passe sur sa tête, et c’est le debut d’une longue et lointaine marche vers la ville de Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo.
 Mme Maninga, 43 ans, est l'une des  ces centaines de femmes qui exercent ce métier chaque jour, traînant des charges allant jusqu'à 100 kilogrammes, sur leurs dos, parfois avec bébé sur la poitrine. Ce matin-là, elle espère vendre le '' Makala '', ce charbon sec utilisé pour le chauffage et la cuisson à Bukavu. Elle va marcher près de 10 kilomètres,  avec cette lourde charge, et elle le fait au moins deux fois par semaine. '' Je n'ai pas le choix,'' dit-elle, avec une voix  amère. '' Je dois nourrir ma famille, une famille de 11 enfants et un mari au chômage''.
Des femmes comme Mme Maninga sont un spectacle courant dans les rues de Bukavu, frappant pas seulement  pour leur apparence mais aussi pour les charges démesurées qu'elles transportent. En français, elles sont appelées '' les Femmes transporteuses'', et en kiswahili ''babeba Mizigo''.

03Mai 2012, journée silence radio tout l'avant-midi

Jeudi 03 mai, les auditeurs et téléspectateurs des chaines de radio et télévisions de Bukavu ont été surpris. Aucune radio ni télé à émettre tout l’avant midi de ce jeudi. Tous les responsables des maisons de presse se sont convenus une chose : « silence radio tout l'avant-midi ». Pour les professionnels des médias, ce silence radio vaut la peine d’être respecté car il permet de faire un plaidoyer pour immortaliser et demander justice pour les journalistes et Défenseurs des Droits Humains  tués

Pour cette journée, les professionnels des médias de la ville de Bukavu ont encore une fois demandé une suite  à plusieurs questionnements qui restent sans suite.

C’est notamment sur  le pourquoi  des : procès et enquêtes sans issue

Des présumés assassins évadés

Des présumés auteurs impunis

Des attaques aux défenseurs des droits de l’homme

Des menaces aux journalistes